QUI SOMMES-NOUS
RAVAGES est une revue créée originellement en 2008 par Frédéric Joignot, Isabelle Sorente, George Marbeck et Ruwen Ogien, et à laquelle ont contribué de nombreux écrivains, journalistes et artistes. Une dizaine de numéros se succèdent, avec des thèmes variés comme Mauvais Genre, l’Animal, la Démocratie, etc.
Par son ton irrévérencieux et ses articles percutants, la revue devient l’épicentre d’une joie ravageuse, essentielle à la pensée transgressive.
Une deuxième édition de la revue est lancée en 2021, mais est bien vite empêchée par l’épidémie COVID.
Troisième édition : la revue passe entre de nouvelles mains. Transmise par de grandes voix du journalisme et de la littérature, elle est maintenant confiée à une bande plutôt chaotique de jeunes amis, franchement rodés au militantisme de terrasse.
QUI SOMMES-NOUS ?
Comité de rédaction :
Nell Gallais
Suicide des hommes, la masculinité en crise ?
D’origine bretonne, Nell finit son master de recherche en littératures comparées à Paris et espère ensuite se tourner vers l’édition. Elle est particulièrement fascinée par la littérature jeunesse et adolescente, et rêve aussi d’en écrire ; elle publie d’ailleurs sa première nouvelle en novembre aux Éditions du grand peut-être. Elle sera en dédicace au salon du livre de Montreuil fin novembre, ce qui suscite en elle autant de plaisir que de terreur de rencontrer les auteurices qu’elle admire depuis sa plus tendre enfance.
Lila Dousson
Lol V. Stein, héroïne de la transparence
Étudiante en littérature contemporaine, Lila fait aussi le choix de s’ériger en figure de proue de son quartier en tant que serveuse intermittente dans un bar. Connue de tous ses voisins pour ses remarques spirituelles et son aisance sociale, elle se destine à l’enseignement du français, comme une manière d’éveiller les consciences et de semer le goût des mots. Lauréate d’un prix de la nouvelle au sein de sa fac, on espère voir Lila publier ses nombreux écrits au charme hypnotique. S’il vous arrive d’engager la conversation, n’oubliez pas de mentionner Marguerite Duras.
Clara Menanteau :
Rédactrice en chef de Ravages.
Étudiante en deuxième année de master de Philosophie mention Politique à Paris 8, Clara se trouve également en possession d’un nombre incohérent de Licences, trois pour être exacte : en Philosophie bien sûr, mais aussi en Littérature et étonnamment en Espagnol. Passionnée de cinéma, elle a longtemps cru qu’elle égalerait son idole Jane Campion mais après une aventure douteuse de production en Bourgogne, elle a mis ses ambitions cinématographiques de côté. Originaire de l’Île de la Réunion, elle oriente maintenant ses recherches dans le domaine de la colonisation.
Auteurs et contributeurs :
Simon Dennis
De Zohran Mamdani à Jeremy Corbyn
Tout juste titulaire d’un master de recherche en histoire contemporaine, Simon se lance maintenant dans des études de journalisme. Ayant grandi un peu partout en France, de Montpellier à la banlieue parisienne en passant par le fin fond de la Normandie, il est familier de ces espaces variés, s’intéresse à la vraie vie des vrais gens, et veut faire du journalisme de terrain. Il a travaillé à France Culture pendant six mois et aimerait participer aux services politiques de médias variés, à la radio, à la télévision ou dans la presse papier. Il est passionné d’histoire, d’actualité politique et de football ; c’est d’ailleurs un supporter malheureux du Montpellier Hérault Sports Club, récemment relégué en Ligue 2.
Clémence Fau
Minorités et non-conformité de genre : la résistance par le vide
Clémence est jeune traducteurice, son premier roman traduit de l’anglais, Le Château des maudits, paraîtra en novembre aux éditions Bayard jeunesse et plaira à toute personne qui s’intéresse aux vampires espagnols peu recommandables. Clémence a grandi en Angleterre, sa vie se partage donc entre ce pays de cœur, son pays d’origine, et les mondes imaginaires dans lesquels ael passe plus de temps que de raison. Ael travaille en ce moment même sur son premier roman, aventure intergalactique et queer, dont ael fait des fanarts fiévreux, étant aussi illustrateurice.
Marie Lavezzi
Après une majeure partie de sa vie vécue à Paris et un passage formateur à Liverpool, Marie a quitté la débauche du nord de l’Angleterre, vient de terminer un double master histoire / anglais, et se lance maintenant dans l’édition. En parallèle de son alternance dans une maison d’édition d’art, elle mène de nombreux projets artistiques, l’écriture bien sûr, avec Joséphine et Tonio, fresque familiale dont cet extrait n’est qu’un premier épisode, mais aussi la musique. Son premier EP sort cette année, et elle se produit déjà en concert. On peut la trouver sur le compte Instagram @itsmarielavezzi et sur le TikTok éponyme.
Louise Joly
Panique du Grand Tout : introduction à Giono
Louise, Lou pour les intimes et les moins intimes, s’intéresse à tout au point de se lancer dans mille parcours différents. Originaire de Franche-Comté, elle fait un court passage à l’École du Louvre avant de se réorienter en littérature à l’université, où elle redécouvre et se prend d’amour pour l’entêtant Giono. Comprenant que ce n’était pas sa voie, elle a pris la route comme son modèle et s’est installée dans le village de Dieulefit, dans la Drôme, pour une retraite spirituelle bien méritée. Elle reprend un master MEEF à Paris en cette rentrée, mais sait que, malgré la vie citadine, l’appel des collines n’est jamais loin.
Una Jullien
Bureaux vides : défendre le droit à la ville
D’origine irlandaise revendiquée, Una a fait des études de géographie et de sciences politiques, milite à LFI et a travaillé à l’Institut La Boétie, think tank insoumis mêlant recherche et éducation populaire pour lequel elle a co-organisé des conférences de Paris à Marseille. Lorsque ses occupations militantes dans le 20e arrondissement et sa carrière politique lui laissent un peu de répit, elle part se ressourcer dans son village familial du nord Finistère battu par les vagues, ou regarde The Big Short pour se détendre, ce qui en dit long sur sa haine du capitalisme spéculatif.
Marianne Laurent
Chargée de communication
Après des études littéraires et un passage en école de commerce (sans payer), Marianne travaille désormais dans la communication pour des maisons d’édition. En-dehors de sa maîtrise impressionnante de Canva, elle se distingue par un regard esthétique d’une rare pertinence qui nous a permis de nous réapproprier la direction artistique de Ravages, et qu’elle met par ailleurs à profit sur un compte Instagram privé où elle résume son quotidien avec des montages photo adorables. Son amour pour Hunger Games n’a d’égal que le culte qu’elle voue à Taylor Swift.
mauracelent :
Les Backrooms : l’inquiétante étrangeté capitaliste
Documentaliste en collège, mauracelent nous parvient sous pseudonyme pour éviter de devenir la risée de ses élèves. Passionné.e de littérature et de cinéma, iel passe toutefois ses week-ends sur la plateforme Twitch à regarder ses streameur.se.s préféré.e.s. Pas d’inquiétude, cet.te auteur.e garde un pied dans le réel en étant encarté.e au NPA.
Aymeric Paquin :
Fraîchement diplômé d’un master en Histoire de l’Art du cinéma, il s’est spécialisé sur la question du punk londonien des années 70. Photographe et vidéaste de talent, Aymeric sillonne avec aisance les milieux de la mode et de l’art parisiens. Particulièrement versatile, il n’en finit plus de nous surprendre par ses nombreux talents.
Romain*
Le flou législatif : un instrument de la répression migratoire
Étudiant en master de Droit public, Romain se plaît à s’imaginer militant socialiste du temps du Front populaire. Son établissement d’études, l’Université Panthéon-Assas, le rappelle quotidiennement à la réalité de la réaction triomphante et de l’hégémonie des costumes 3 pièces trop serrés. On peut le retrouver principalement à deux endroits : le site François Mitterrand de la BnF, et au Musée de l’Air et de l’Espace. Allez-y pour le rencontrer et au détour d’une tirade à la gloire de l’utopie soviétique, Oscar Niemeyer, ou de sa dernière entrée sur Letterboxd, il vous racontera peut-être la fois où il a perdu son emploi de collaborateur parlementaire avec la dernière dissolution de l’Assemblée nationale.
Léa Gugelmann :
Qu’est-ce qu’on sait de l’amour quand on est une femme dans sa vingtaine ?
Originaire de La Réunion, Léa quitte son île pour poursuivre jusqu’en master des études de Journalisme et de Sciences Politiques en Espagne. Créatrice de la page Instagram et Tiktok Saloon Sisters (@thesaloon_sisters), une page féministe internationale en anglais, français et espagnol, Léa a également travaillé au journal télévisé Antenne Réunion et dans un agenda culturel L’Azenda. Son plus grand regret aura été de n’avoir pu approfondir ses relations avec Huguette Bello et Françoise Vergès lors de leur rencontre.
Robin Sant :
Habiter les interstices numériques
Originaire du Sud-Ouest mais depuis toujours destiné à la fast life parisienne, Robin est en formation design à Boulle et à l’ENS. Mi-poète, mi-développeur, il passe sans transition du fusain au Figma, en quête d’une esthétique qui compile aussi bien les émotions que les lignes de code. On ne devine pas d’emblée qu’il a grandi bercé par les écrans, mais deux verres suffisent pour révéler le geek enthousiaste qui sommeille en lui. Un verre de plus, et peut-être vous parlera-t-il de sa vie antérieure de tiktokeur ?